Marc, 52 ans, vit dans une maison de plain-pied près de Bordeaux. Depuis deux hivers, il a l’impression que sa chaudière gaz le ruine plus vite qu’elle ne le réchauffe. 980 € de gaz en 2021, 1 312 € en 2023. Sans changer ses habitudes. Il coupe tout quand il part ! Il baisse le chauffage, porte deux pulls. Il vit même sous un plaid. Malgré ça, sa facture grimpe comme si quelqu’un chauffait à sa place… Un chauffagiste fait le tour de l’installation. Rien d’anormal. Ce n’est pas le système le problème. C’est la façon dont il l’utilise.
Sommaire
- Faut-il couper sa chaudière gaz la nuit pour économiser ?
- Eau chaude sanitaire : quelle température pour éviter le gaspillage ?
- Et si le problème ne venait pas de la chaudière ?
- Ce que Marc a changé pour soulager sa chaudière gaz
- Entretien chaudière gaz : dépense évitable ou économie assurée ?
- Quand envisager le remplacement d’une chaudière gaz ?
- Faut-il faire appel à un pro pour l’installation de votre chaudière gaz ?
- Faut-il vraiment changer sa chaudière gaz ou juste mieux l’utiliser ?
- Conclusion : comment optimiser la consommation énergétique de votre chaudière gaz
Faut-il couper sa chaudière gaz la nuit pour économiser ?
Marc croyait bien faire. Éteindre le chauffage pendant la nuit, ça semblait logique et synonyme d’économies directes. Et pourtant… mauvaise idée.
Le chauffagiste lui explique ceci : une chaudière gaz redémarre à froid comme une vieille voiture l’hiver. Elle consomme donc plus pour relancer le circuit que pour le maintenir stable.
Il remplace l’arrêt total par une température de nuit à 17 °C. Et là, surprise : 96 € d’économies sur la saison. Juste en améliorant le réglage de sa chaudière gaz à condensation.
Eau chaude sanitaire : quelle température pour éviter le gaspillage ?
Marc n’avait jamais touché ce réglage-là. L’eau chaude était à 60 °C et c’était comme ça depuis le début… Sauf que l’ADEME recommande plutôt 52 à 55 °C. Pour le confort, ça suffit largement. Pour la facture, c’est autre chose ! Il baisse et, surprise, rien ne change sous la douche. Mais sa facture, elle, devient plus tiède. 72 € d’économies annuelles. Pas spectaculaire, mais cumulé au reste, ça compte ! Le fonctionnement de la chaudière à gaz devient plus sobre quand on limite les excès.
Et si le problème ne venait pas de la chaudière ?
Avant de tout remettre en question, Marc jette un œil autour de lui. Un joint de fenêtre fatigué. Une porte d’entrée mal calfeutrée. Des volets qu’il ne fermait plus trop, alors qu’ils pourraient empêcher le froid de rentrer.
Il réagit, répare, se décide à fermer les volets dès la tombée du jour. Résultat ? +1,5 °C ambiant, sans toucher au thermostat. Sa chaudière gaz murale tourne moins, chauffe mieux et surtout, consomme moins. À la fin de l’hiver, la consommation a chuté de 14 %.
Ce que Marc a changé pour soulager sa chaudière gaz
Il n’a pas fait de gros travaux ! En effet, pas besoin d’isolation complète des combles.
Il a juste pris cinq décisions simples. Il les a appliquées et sa maison est devenue plus douce à vivre :
- 17 °C la nuit au lieu d’éteindre
- Eau chaude réduite à 54 °C
- Entretien chaudière gaz annuel
- Petites réparations d’isolation
- Volets fermés dès la tombée de la nuit
Ça ne vend pas du rêve, mais ça marche.
Entretien chaudière gaz : dépense évitable ou économie assurée ?
Marc n’avait pas fait entretenir son système depuis trois ans ! L’hiver dernier, il a eu droit à une panne en plein mois de février… 280 € de dépannage, trois jours de froid dans la maison et l’impression d’avoir joué avec le feu…
Depuis, il prend les devants : un entretien chaudière gaz chaque année à 120 € et, en bonus, jusqu’à 12 % d’économies de gaz. De quoi amortir facilement le tarif d’un contrat d’entretien de chaudière gaz.
Quand envisager le remplacement d’une chaudière gaz ?
Marc avait une chaudière gaz au sol de 2004. Elle faisait le job, mais bruyamment, lentement et surtout, avec une efficacité qui s’essoufflait… Il a d’abord tout optimisé. Puis il a pris sa décision au calme. Remplacement de la chaudière gaz par un modèle à condensation dernière génération.
- Coût : 4 400 €.
- Aides : 2 200 € (MaPrimeRénov’, CEE).
- Coût final : 2 200 €.
- Économie annuelle : 350 €.
Autrement dit, en six hivers, elle s’est remboursée toute seule.
Le prix d’une chaudière gaz à condensation peut sembler élevé, mais, dans son cas, c’était un investissement malin.
Faut-il faire appel à un pro pour l’installation de votre chaudière gaz ?
La réponse est claire : oui. Toujours. L’installation d’une chaudière gaz est un chantier technique, soumis à des normes strictes. Et surtout, les aides ne sont accessibles qu’en passant par un artisan certifié.
Marc a fait appel à un professionnel et il n’a connu aucune galère. Grâce à l’aide pour le changement de chaudière gaz, il a divisé la note par deux.
Faut-il vraiment changer sa chaudière gaz ou juste mieux l’utiliser ?
C’est la question que Marc s’est posée pendant deux ans. Il a exploré toutes les pistes : réglage de sa chaudière gaz, baisse de température, entretien, isolation, adaptation du confort.
Et seulement quand tout a été optimisé, il l’a changé. Changer trop tôt, c’est gaspiller. Changer trop tard, c’est subir.
Conclusion : comment optimiser la consommation énergétique de votre chaudière gaz
Marc vit toujours sous un plaid. Mais aujourd’hui, c’est son choix. Il ne monte plus le chauffage par dépit. Il le pilote avec méthode. Chaque réglage compte, chaque geste a un impact et sa chaudière gaz, elle aussi, a retrouvé le bon tempo.
Il n’a pas tout révolutionné. Il a juste repris la main.
Parfois, c’est ça, le vrai confort : savoir qu’on ne chauffe plus pour rien.
